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Notre Village

Arthon d'hier et d'aujourd'hui

Un village au coeur du Berry

Le village, situé à quinze kilomètres de Châteauroux, a une superficie d'environ 5.000 hectares, dont 1.000 hectares de forêt domaniale, deux rivières, la Bouzanne et le Creusançay, beaucoup d’étangs et trente kilomètres de chemins ruraux. La commune est très étendue avec plus d’une dizaine de hameaux et lieux-dits dont notamment la Cotinière, les loges Brûlées, les Religieuses, la Tremblère, Lavau...

Presque 1000 ans d'histoire

Le vocable d’Arthon, probablement dérivé d’un nom d’homme gaulois, serait formé du radical artos, terme celtique désignant l’ours.
Le bourg est situé sur un petit affluent de la Bouzanne, le Creuzançais. L’ancienne voie romaine, appelée Levée ou Chaussée de César, passait au sud d’Arthon le mettait en relation avec Ardentes et Argenton.
Dès le Moyen Age, un certain nombre de familles nobles se partagent la terre d’Arthon, on dénombrera jusqu’à 10 châteaux dont 7 subsistent actuellement. Au coeur du village se trouve la château d’Arthon datant du Moyen Age, propriété actuelle de la famille Charlemagne. En 1292, il est fait mention de la Tour d’Arthon. En 1422, Jean de Varennes obtient auprès du seigneur de Châteauroux, la permission de fortifier son château.
L’église date du XIIème siècle et a subi de nombreuses transformations. Ses fresques remarquables datent de 1947 et sont le fruit du travail de Claude Malespine, un artiste peintre parisien. Il sut faire participer toute la commune, pour ravitailler, loger les artistes, prêter du matériel , donner des cheveux pour le mortier...

D'après le livre de Nathalie GALLOIS et Christophe FRIQUET, Arthon les coulisses de l'histoire.


11 Novembre 2018

Centenaire de l’Armistice de la Guerre 14/18

Arbre généalogique de la famille Pétoin
Les poilus...
...sur le départ
Organisation des rythmes scolaires
Recherches Patrice Colin

Cette année 2018 sera l’année du centenaire de l’armistice de la grande guerre de 14/18.

Parmi les quelques 300 jeunes arthonnais recensés sur la commune ayant participé à cette guerre, 52 sont morts , ils figurent sur le monument aux mort de notre cimetière.
Une familles, les Petoin, (Jean et Marie) a particulièrement été touchée à travers dix de leurs petits-enfants partis à la guerre dont quatre sont morts ou sont portés disparus, un est revenu amputé des deux jambes, quatre ont eu la chance de revenir dans leurs foyer. Les quatre jeunes gens décédés, Claude, Eugène, Gustave et André étaient frères et étaient les enfants de Amédée Petoin et Marie Masset. Un autre petit-fils, Frédéric, reviendra amputé des 2 jambes. Il se retire à Arthon où il sera en fauteuil et vivra de petits travaux (vannerie …), il décèdera en son domicile la Rivière à Arthon le 10 mars 1944 à 47 ans (voir photos).

Nous n'avons jamais été aussi nombreux

La démographie de la commune, enregistrée depuis 1793, a connu plusieurs périodes d’évolution différentes. En 1793, on compte 661 habitants qui vont régulièrement augmenter et atteindre 1 111 arthonnais en 1911. La population va ensuite décroître jusqu’en 1975 avec seulement 558 habitants puis à nouveau augmenter. En 2004, la population a doublé (1000 habitants) par rapport à son seuil le plus bas et continue, depuis, de progresser avec 1 301 habitants comptabilisés en 2017.

L'usine Balsan

En 1973, le groupe Balsan dont la manufacture de draps se situe à Châteauroux décide d’implanter une usine plus moderne à Arthon afin d’y fabriquer le tuft, procédé importé par Louis Balsan des Etats-Unis et servant à fabriquer la moquette. L’usine de 45 000 m2, appartenant maintenant au groupe belge Belgotex International emploie actuellement plus de 200 personnes et produit (avec le site de Neuvy-Saint-Sépulchre) 10 millions de m² de moquette par an dont 45 % sont vendus à l’export (dans 75 pays).
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